L'itinéraire

Le projet

Aller de l’Atlantique en France, traverser toute l’Eurasie et rejoindre le Kamtchatka sur la côte Pacifique de la Fédération de  Russie puis revenir. 

Plus de 25 000 km en 3 ans avec 2 mules de selle et 2 mules de bât.

Le départ est prévu pour le printemps 2022.

Une aventure : à travers 13 ou 14 pays, nous serons confrontés à la géographie, aux conditions climatiques, aux rencontres bonnes ou mauvaises. Il y aura des choix à faire, des risques à prendre, des épreuves à affronter, des joies à vivre, des surprises pour pimenter le voyage.

Une épreuve sportive : même si notre objectif n’est pas d’accomplir un exploit sportif, le voyage nous demandera une bonne condition physique sur la durée. Nous nous mettrons cependant au défi à la fin par notre retour à la turkmène. 

Une histoire humaine : faire des rencontres, montrer de la ténacité, du courage.

3 styles de voyage :

Mules bâtées jusqu’au Pacifique : 
Depuis Saint Jean de Luz, nous traverserons la France, puis les Alpes vers l'Italie, passerons par la Slovénie, la Hongrie, la Roumanie, la Bulgarie. Nous traverserons ensuite la Mer Noire en bateau pour atteindre la Russie.

Le périple continuera en Russie vers le Nord puis l’Est. Nous traverserons ensuite le Nord du Kazakhstan. Une possibilité est ici d’atteler les mules à un chariot pour être plus autonomes en fourrage et eau sur cette partie désertique. Cela nous permettra aussi d’aller un peu plus vite. Nous entrerons de nouveau en Russie juste avant les Monts Saïan. Le lac Baïkal est ensuite une étape essentielle.

Nous continuerons vers la Yakoutie et Magadan où nous prendrons un ferry pour le Kamtchatka que nous traverserons avant de reprendre un ferry pour Vladivostok.
S’il n’y a pas de possibilité de trouver un bateau, nous traverserons le lac Baïkal gelé (éventuellement avec des traîneaux pour augmenter notre autonomie en fourrage) puis mettrons le cap à l’Est  directement vers Sovietskaya Gavan ou Vladivostok.

En train par le Transsibérien :
Depuis Vladivostok, le retour se fera en Transsibérien jusqu'à Moscou.

ʺA la turkmèneʺ de Moscou à la maison :
Puis ʺà la turkmèneʺ à travers la Russie, la Lettonie, la Lituanie, la Pologne, la Tchéquie, l‘Allemagne et la France.

L’équitation ʺà la turkmèneʺ :

La monte à la turkmène a été inventée par les peuples cavaliers des steppes d’Asie, sur leurs chevaux Akhal-Teke. Cette équitation de raid consiste à se déplacer sur de longues distances en disposant de deux chevaux par cavalier, ce dernier montant tantôt l’un, tantôt l’autre, en menant à la longe le cheval qui récupère, sans harnachement autre que son licol.
"L’ennemi du cheval, ce ne sont pas les kilomètres, ce sont les kilogrammes", dit Jean-Louis Gouraud qui a parcouru en 75 jours les 3.333 km séparant Paris de Moscou, avec 2 trotteurs français. Sans charge, le cheval récupère beaucoup mieux et surtout, ne se fatigue pas pendant que l’autre est monté. 

© Philippe Meyrier

Mikhail Vasilievitch Aseev. “En 1889 Aseev a voyagé de Kiev (Russie à l’époque) jusqu'à Paris (France) parcourant à la turkmène une moyenne de 100 kilomètres par jour avec deux juments de la cavalerie.”